samedi 24 janvier 2009

B. Ocytocine et Vasopressine
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Ces molécules très proches l’une de l’autre en raison de leur structure similaire de 7 acides aminés consécutifs, ont quasiment les mêmes effets sur le comportement social humain.
Car même si l’endomorphine créant la dépendance entre les personnes n’opère plus au bout d’un certain temps, reste l’ocytocine. Et oui, pour les neurobiologistes, l’amour se résume à quelques molécules… L’ocytocine provoque une sensation de bien-être et peut se libérer lors de l’acte amoureux, de caresses ou simplement lors d’un bon dîner en tête à tête. En résumé, selon les scientifiques, une fois l’excitation du début passée, il est nécessaire de jouer sur des plans plus rationnels permettant de libérer d’autres substances appréciables.
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C’est aussi la chute d’ocytocine et de vasopressine , générée par l’absence ou l’abandon de l’objet d’amour, qui nous fait des noeuds à l’estomac, nous déprime plus ou moins sévèrement selon notre structure psychoaffective et notre capacité à gérer le manque.
Car comme pour toute dépendance, la décharge répétée d’endorphines au gré de la stimulation dois augmenter pour conserver le plaisir et le bien être.
Cependant il semblerait que l’organisme ne puisse augmenter son rythme de production au delà d’une certaine limite.
Le plaisir diminue, le désenchantent ou l’ennui lui succède et la séparation est envisagée.
Le chagrin d’amour apparaît.
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